La grippe aviaire mute… et contamine maintenant les chats. Un scientifique tire la sonnette d’alarme !
On la croyait cantonnée aux élevages de volailles, mais voilà qu’elle s’invite chez nos félins domestiques ! Un scientifique américain réputé tire la sonnette d’alarme, pointant du doigt l’inaction des autorités face au virus de la grippe aviaire qui mute à vitesse grand V.
Le virus se propage à d’autres espèces aux États-Unis
Souvenez-vous, Michael Mina, c’est l’épidémiologiste qui, dès le début du Covid, plaidait pour l’utilisation massive des tests rapides. Une stratégie payante, mais boudée par les gouvernements. Aujourd’hui, il s’inquiète de voir l’histoire se répéter avec la grippe aviaire.
Ce qui le met en rogne ? Le nombre croissant de cas de H5N1 détectés chez les chats et les souris aux États-Unis. Le département américain de l’agriculture (USDA) a beau minimiser l’affaire, Mina, lui, dénonce un “jeu dangereux” et accuse les autorités de “laisser le virus s’échapper“.
Et le pire, c’est que ce virus n’est pas du genre casanier. Après avoir décimé des élevages entiers de volailles, il a franchi la barrière des espèces, touchant d’abord un chat dans l’Oklahoma, puis une vingtaine d’autres à travers le pays.
Pire encore, au Nouveau-Mexique, des chats ont été contaminés dans des zones où aucun cas n’avait été signalé chez les oiseaux, signe que le virus se propage de façon sournoise.
Une première victime humaine de la H5N2
Le plus inquiétant, c’est que la H5N1 ne se contente pas de rendre malades nos animaux de compagnie, elle peut aussi se transmettre à l’homme. Début juin, un Mexicain de 59 ans est décédé de la grippe aviaire H5N2, une première mondiale qui a fait l’effet d’une bombe.
Alors, faut-il s’inquiéter pour nous et pour nos chats ? Difficile de répondre pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est que la situation est suffisamment préoccupante pour que l’Organisation mondiale de la santé animale (WOAH) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) mettent en garde contre les risques de transmission à l’homme.
En attendant, une chose est sûre : il est plus que jamais important de respecter les mesures d’hygiène de base, notamment se laver les mains après avoir touché un animal et éviter tout contact avec des oiseaux morts ou malades.
L’évolution de la grippe aviaire est donc à suivre de près. Espérons que les autorités prendront les mesures nécessaires pour éviter une nouvelle pandémie. En attendant, restons vigilants et prenons soin de nous et de nos animaux !
Source : https://www.woah.org/fr/maladie/influenza-aviaire/
Passionnée par les questions de santé, de nutrition et de bien-être depuis son plus jeune âge, Irène a très vite su que sa voie serait d’écrire et de partager ses connaissances. Après des études en journalisme scientifique, elle a entamé sa carrière en freelance, collaborant avec divers magazines spécialisés.
Adepte d’un mode de vie équilibré, Irène n’hésite pas à partager ses expériences personnelles, conviant ses lecteurs à adopter des habitudes saines au quotidien. Son enthousiasme et sa bienveillance transparaissent dans chacun de ses écrits, où se mêlent conseils avisés et touche d’humour. Aujourd’hui rédactrice indépendante, elle collabore avec les plus grands titres de presse féminine et familiale. Son prochain défi ? L’écriture d’un livre de vulgarisation sur l’alimentation anti-âge, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.