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Les 10 aliments les plus néfastes pour le climat à consommer avec modération pour une alimentation durable

Face à l’urgence climatique, de plus en plus de consommateurs cherchent à réduire leur empreinte environnementale. Mais savez-vous quels aliments ont le plus gros impact sur le climat et le réchauffement de la planète ? Une étude du Commissariat général au développement durable vient de compiler les données les plus récentes sur le sujet. Voici le top 10 des produits alimentaires à limiter si vous souhaitez adopter une alimentation durable pour protéger la Terre.

L’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone de notre consommation totale. Elle est le 3ᵉ poste le plus émetteur de gaz à effet de serre, après le transport (30 %) et le logement (23 %). Source : notre-environnement.gouv.fr

La viande rouge

Sans surprise, la viande de boeuf et d’agneau arrive en tête du classement des aliments les plus néfastes pour le climat. Selon les chercheurs, la production de viande rouge est extrêmement énergivore et émettrice de gaz à effet de serre, notamment à cause de l’élevage intensif et de la déforestation. Pour produire 1 kilo de bœuf, il faut en moyenne 15 000 litres d’eau et 60 kilos de CO2. Les spécialistes recommandent donc fortement de limiter la consommation de viande rouge au profit d’alternatives végétales ou de viandes plus durables.

Le fromage

Très gourmand en ressources, le fromage figure en bonne place dans ce classement. La fabrication du fromage nécessite beaucoup d’eau et d’énergie, en plus des émissions liées à l’élevage des vaches. On estime qu’1 kilo de fromage émet en moyenne 13,5 kilos de CO2. La chercheuse recommande donc de réduire sa consommation de fromage, ou de se tourner vers des versions végétales à base de noix ou de soja.

Le chocolat

Qui l’eût cru ? Le chocolat fait aussi partie des aliments les plus néfastes pour le climat. La production de cacao, son transport et sa transformation sont très énergivores. 1 kilo de chocolat émet environ 12 kilos de CO2. La chercheuse recommande donc de consommer avec modération ce péché mignon et de préférer les versions équitables et bio, dont l’impact est plus limité.

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Le café

Autre boisson très consommée, le café a également un bilan carbone élevé. La culture du café, notamment dans les pays en développement, nécessite beaucoup d’eau et d’intrants chimiques. De plus, le transport par bateau et la torréfaction du café sont très énergivores. Au final, 1 kilo de café vert émet environ 11 kilos de CO2.

Le poisson d’élevage

Surprise ? Pourtant, la pisciculture a aussi un impact environnemental non négligeable. L’aquaculture utilise beaucoup d’énergie pour pomper et filtrer l’eau, en plus d’employer des aliments pour animaux produits à partir de soja ou de farine de poisson. Résultat, 1 kilo de poisson d’élevage émet en moyenne 5 kilos de CO2, soit presque autant qu’1 kilo de poulet. Les spécialistes préconisent donc de privilégier le poisson sauvage, plus respectueux de l’environnement.

Plus précisément, la pisciculture du saumon a un impact non négligeable sur l’environnement. En effet, l’alimentation des saumons d’élevage, à base de farine et d’huile de poisson, a un fort impact carbone. Selon les estimations, 1 kilo de saumon d’élevage émet environ 6 kilos de CO2.

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L’huile de palme

L’huile de palme est un ingrédient très utilisé dans de nombreux produits alimentaires, mais sa production a un impact environnemental désastreux. La culture intensive du palmier à huile entraîne une déforestation massive, notamment dans des pays comme l’Indonésie et la Malaisie. Selon les estimations, 1 kilo d’huile de palme émet environ 6 kilos de CO2, en raison de la déforestation et des émissions liées à sa transformation.

Le riz

Autre surprise de ce classement, le riz figure également parmi les aliments les plus émetteurs de gaz à effet de serre. La culture du riz, notamment dans les rizières inondées, entraîne d’importantes émissions de méthane. Au final, 1 kilo de riz blanc émet environ 4 kilos de CO2, soit autant qu’1 kilo de poulet. Les experts recommandent donc de diversifier les sources de glucides, en privilégiant les céréales complètes moins émissives comme le quinoa ou l’orge.

Le vin

La production de vin n’est pas non plus exempte d’impact environnemental. La culture de la vigne, les traitements phytosanitaires, la vinification et le transport du vin entraînent des émissions de gaz à effet de serre significatives. Selon les estimations, 1 bouteille de vin émet environ 2,5 kilos de CO2.

Le lait de vache

Dernier produit laitier de ce classement, le lait de vache a aussi un bilan carbone élevé. L’élevage laitier intensif génère d’importantes émissions de méthane, notamment à cause des fermentations entériques des vaches. Au final, 1 litre de lait de vache émet environ 1,5 kilo de CO2.

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Selon les exerts, la clé pour réduire son empreinte carbone alimentaire réside avant tout dans la diversification de notre alimentation, en privilégiant les aliments végétaux, locaux et de saison. Il faut aussi apprendre à consommer avec plus de modération, en limitant le gaspillage et en réduisant notre consommation des produits les plus polluants comme la viande rouge, les produits laitiers ou le poisson d’élevage.

Alors, prêts à revoir vos habitudes alimentaires pour contribuer à sauver la planète ?

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