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Quel est l’ennemi invisible qui tue plus que le tabac et la malbouffe réunis ?

On le sait, le tabac et la malbouffe sont nocifs pour la santé. Mais saviez-vous qu’un ennemi invisible, tapi dans l’air que nous respirons, est encore plus meurtrier ?

Un rapport choc publié par l’institut américain Health Effects Institute (HEI) tire la sonnette d’alarme : la pollution atmosphérique a causé la mort de 8,1 millions de personnes en 2021, devenant ainsi la deuxième cause de décès dans le monde, juste après l’hypertension artérielle.

Un constat alarmant qui dépasse les dangers du tabac et d’une mauvaise alimentation

Les particules fines (PM2,5), l’ozone (O3) et le dioxyde d’azote (NO2) sont les principaux responsables de ce fléau invisible. Les PM2,5, ces particules microscopiques qui s’infiltrent dans nos poumons et notre sang, sont à l’origine de la majorité des décès (7,8 millions). Elles augmentent drastiquement le risque de maladies cardiaques, d’AVC, de diabète, de cancer du poumon et de BPCO.

L’air que nous respirons est-il devenu notre pire ennemi ?

Le rapport révèle une réalité glaçante : 99 % de la population mondiale respire un air pollué, dépassant les limites recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé. La combustion de combustibles fossiles, les activités industrielles et les feux de forêt sont les principaux responsables de cette situation alarmante.

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Les enfants, premières victimes de cette tragédie silencieuse

Le rapport de l’HEI met en lumière la vulnérabilité des enfants face à la pollution atmosphérique. En 2021, 700 000 enfants de moins de 5 ans ont perdu la vie à cause de l’air pollué, faisant de cet ennemi invisible la deuxième cause de mortalité infantile après la malnutrition. Naissances prématurées, faible poids à la naissance, asthme et autres maladies respiratoires sont le lot quotidien de millions d’enfants exposés à cet air toxique.

Une lueur d’espoir dans ce tableau sombre

Malgré ces chiffres alarmants, des progrès ont été réalisés. Le nombre de décès liés à la pollution de l’air domestique a diminué de 36 % depuis 2000, notamment grâce à l’accès à des énergies propres pour la cuisine. La France a également enregistré une baisse significative du nombre de décès liés aux PM2,5 depuis 1990.

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L’urgence d’agir pour un air plus pur

Ce rapport choc est un appel à l’action. Il est urgent de mettre en place des mesures concrètes pour réduire la pollution atmosphérique et protéger la santé de tous, en particulier celle des plus jeunes. La transition vers des énergies renouvelables, l’amélioration des transports en commun et la lutte contre la déforestation sont autant de solutions pour un avenir où respirer ne sera plus synonyme de danger.

N’attendons pas qu’il soit trop tard pour agir. L’air pur est un droit fondamental, pas un luxe.

Source : State of Global Air.

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