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La coqueluche menace : qui doit se faire vacciner cet automne ?

La toux résonne, puissante et rauque. Ce n’est pas un simple rhume qui la provoque, mais la menace de la coqueluche, une maladie infectieuse hautement contagieuse qui fait son grand retour. Face à la flambée des cas en France depuis le début de l’année, la Haute Autorité de Santé (HAS) tire la sonnette d’alarme et renforce ses recommandations vaccinales.

Un danger bien réel, surtout pour les plus petits

Oubliée pendant un temps, la coqueluche, causée par la bactérie Bordetella pertussis, refait surface avec une virulence inquiétante. Les symptômes, des quintes de toux violentes et répétées pouvant entraîner des difficultés respiratoires et des spasmes, sont particulièrement éprouvants, surtout chez les nourrissons.

Le bilan dressé par la HAS est sans appel. Depuis janvier 2024, on recense au moins 17 décès, dont 12 nourrissons de moins de deux mois. Un constat alarmant qui souligne l’importance cruciale de la vaccination.

La vaccination : le bouclier le plus efficace

Pour protéger efficacement la population de la menace de la coqueluche, et en particulier les plus fragiles, la HAS insiste sur la vaccination dès le plus jeune âge :

  • Pour les nourrissons : la vaccination est obligatoire à 2 et 4 mois, suivie d’un rappel à 11 mois et d’autres rappels à 6 ans puis entre 11 et 13 ans.
  • Pour les femmes enceintes : on recommande vivement la vaccination dès le deuxième trimestre de grossesse, et au plus tard un mois avant l’accouchement. Ce geste essentiel permet de transmettre des anticorps au bébé in utero, lui offrant une protection dès la naissance. Si la vaccination n’a pas pu se faire pendant la grossesse, elle doit s’effectuer juste après l’accouchement, avant la sortie de la maternité.
  • Pour l’entourage des nourrissons : la vaccination est également recommandée pour toutes les personnes en contact régulier avec un bébé non vacciné ou n’ayant pas encore reçu toutes ses doses (parents, frères et sœurs, grands-parents, baby-sitters…).

Un rappel pour une protection optimale

La HAS rappelle également l’importance des rappels de vaccination. Si la dernière injection date de plus de cinq ans, un rappel est conseillé pour :

  • Les professionnels de santé et de la petite enfance en contact régulier avec des nourrissons.
  • Toute personne de 25, 45 et 65 ans souhaitant renforcer sa protection.

Ne laissons pas la menace de la coqueluche gâcher nos vies. La vaccination représente donc un acte citoyen qui protège chacun et contribue à l’immunité collective. Renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien et protégez-vous, vous et vos proches.

Source : Haute Autorité de Santé

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