Oubliée puis réapparue : la variole du singe, une maladie mystérieuse refait surface
Souvent reléguée au rang de maladie lointaine, la variole du singe, ou mpox, suscite aujourd’hui une inquiétude grandissante, poussant l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à tirer la sonnette d’alarme. Si on connaît cette maladie virale depuis des décennies en Afrique centrale, sa propagation récente et l’émergence d’une nouvelle souche plus contagieuse et mortelle inquiètent la communauté internationale.
Un virus familier sur un nouveau terrain
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, la variole du singe n’est pas transmise par les singes, mais principalement par des rongeurs. Elle se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires, fatigue), suivis d’éruptions cutanées évoluant en pustules, similaires à celles de la variole humaine, mais généralement moins sévères.
L’ombre d’une nouvelle souche
Jusqu’à récemment, la transmission de la variole du singe se faisait principalement par contact direct avec un animal infecté ou par contact étroit avec une personne malade. Or, l’apparition d’une nouvelle souche, le clade 1b, change la donne. Plus contagieuse, elle se transmet plus facilement par voie aérienne et par contact avec des objets contaminés. De plus, cette souche présente un taux de mortalité plus élevé, pouvant atteindre 10 % chez les enfants.
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L’inquiétude de l’OMS
La multiplication des cas en Afrique, couplée à l’émergence de cette nouvelle souche, a poussé l’OMS à se réunir en urgence. L’organisation s’inquiète notamment de la propagation rapide du virus dans des pays où les systèmes de santé sont fragiles et où l’accès aux soins est limité.
Des anecdotes qui interpellent
Le cas d’une école en République Démocratique du Congo
Récemment, une école a dû fermer ses portes après que plusieurs enfants ont contracté la variole du singe. La transmission rapide du virus dans cet environnement clos a mis en lumière la contagiosité accrue de la nouvelle souche.
L’inquiétude des voyageurs
Face à la propagation du virus, de nombreux voyageurs s’interrogent sur les risques encourus et les mesures de prévention à adopter. Les autorités sanitaires recommandent notamment d’éviter tout contact avec des animaux sauvages et de se laver les mains régulièrement.
Face à cette menace émergente, la vigilance est de mise. L’information, la prévention et l’accès aux soins sont essentiels pour endiguer la propagation de la variole du singe et protéger les populations les plus vulnérables.
Source : Organisation panaméricaine de la Santé.
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