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Oubliez l’IMC, ce nouvel indicateur est beaucoup plus juste pour estimer votre poids santé idéal

On connaît tous l’IMC, cet indice de masse corporelle qui, en divisant notre poids par notre taille au carré, permet de nous classer de “maigres” à “obèses”. Mais voilà, ce bon vieil IMC, aussi pratique soit-il, est loin d’être parfait. En effet, une étude récente présente un nouvel indicateur qui pourrait bien le détrôner : l’indice de rondeur corporelle, ou IRC. Intriguant, non ?

L’IMC, un indicateur dépassé ?

On a beau utiliser l’IMC partout, de nos médecins traitants aux formulaires d’assurance, il ne prend en compte que le poids et la taille, ignorant totalement la composition corporelle. Un bodybuildeur musclé peut ainsi se retrouver avec un IMC d’obèse, alors qu’une personne âgée, ayant perdu de la masse musculaire, peut sembler dans la norme avec un IMC “normal” malgré un excès de graisse.

L’IRC à la rescousse : la rondeur compte !

L’IRC, lui, se veut plus précis. Il intègre la circonférence de la taille et des hanches, reflétant mieux la répartition de la graisse, notamment la fameuse graisse viscérale, celle qui se loge autour des organes et présente un risque pour la santé.

Dans le cadre d’une étude américano-chinoise, publiée dans JAMA Network Open, les chercheurs ont suivi 33 000 personnes pendant 20 ans. Leurs conclusions ? Un IRC trop élevé ou trop bas est associé à un risque accru de mortalité, confirmant l’importance de la répartition de la graisse pour la santé.

Concrètement, comment ça marche ?

Le calcul de l’IRC, développé en 2013 par la professeure Diana Thomas, est un peu complexe, mais rassurez-vous, des calculateurs en ligne existent déjà ! L’idée est simple : plus la différence entre le tour de taille et le tour de hanches est importante, plus l’IRC est élevé, indiquant un risque potentiellement plus grand pour la santé.

Alors, prêt à dire adieu à l’IMC ?

Pas si vite ! L’IRC, bien que prometteur, nécessite encore des études plus approfondies. Pour l’instant, les chercheurs recommandent de combiner les deux indicateurs pour une évaluation plus complète.

Anecdotes personnelles

  • Ma grand-mère, qui ne jurait que par son mètre-ruban pour choisir ses robes, aurait adoré l’IRC ! Elle disait toujours : “Ce n’est pas le poids qui compte, c’est la ligne !” Elle avait une taille fine et des hanches arrondies, une silhouette qu’elle entretenait en marchant tous les jours et en mangeant des portions raisonnables.
  • Mon ami Paul, sportif accompli, a été surpris de découvrir que son IRC était légèrement élevé malgré un IMC parfait. La cause ? Un peu trop de stress lié à son travail et de bonnes bières entre amis, qui ont favorisé le stockage de la graisse abdominale. Depuis, il essaie de se détendre en pratiquant le yoga et en limitant sa consommation de bière.
  • Moi-même, je dois avouer que je fais partie de ceux qui font une fixation sur leur poids. Mais depuis que j’ai entendu parler de l’IRC, je me concentre davantage sur mon tour de taille. J’ai même ressorti le vieux mètre-ruban de ma grand-mère !

En réalité, l’arrivée de l’IRC est une bonne nouvelle. Elle nous rappelle que la santé ne se résume pas à un chiffre sur la balance. L’important est d’avoir une vision globale de notre corps et de notre mode de vie. Alors, prenons soin de nous, avec ou sans IRC !

Source : TF1.fr

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