Manger trop transformé, c’est risquer sa vie ? Une nouvelle étude tire la sonnette d’alarme !
On le sait déjà, manger trop transformé, ce n’est pas la panacée. Mais une nouvelle étude américaine vient de jeter un pavé dans la mare en confirmant un lien direct entre la consommation excessive d’aliments ultra-transformés et un risque accru de décès prématuré. On vous explique tout.
Oubliez les discours moralisateurs. Cette fois, ce sont les chiffres qui parlent. Menée par le prestigieux National Cancer Institute américain et présentée lors du congrès Nutrition 2024, l’étude a suivi plus d’un demi-million de personnes pendant près de 30 ans. Le constat est sans appel : les participants consommant le plus d’aliments ultra-transformés avaient un risque de décès prématuré accru de 10 %.
Mais comment les chercheurs ont-ils procédé ?
Pour s’assurer de la fiabilité de leurs résultats, les scientifiques ont utilisé plusieurs méthodes de classification des aliments, dont le système NOVA reconnu internationalement. Ils ont également pris en compte d’autres facteurs pouvant influencer la mortalité, comme le tabagisme ou l’obésité.
Leurs conclusions sont édifiantes.
- Un lien direct avec les maladies cardiaques et le diabète : la consommation excessive d’aliments ultra-transformés est directement liée à un risque accru de décès par maladies cardiaques ou diabète.
- Les ennemis publics n°1 : charcuterie et sodas : les produits les plus pointés du doigt sont les viandes transformées (charcuterie, plats préparés…) et les boissons gazeuses, déjà déconseillées par la plupart des recommandations nutritionnelles.
- Un impact global sur la santé : les amateurs d’ultra-transformés présentent généralement un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé et une alimentation globalement moins saine.
Attention, cette étude ne dit pas qu’un aliment transformé = danger immédiat.
Il est important de rappeler que cette étude est observationnelle. Elle met en évidence une corrélation, mais ne prouve pas que les aliments ultra-transformés sont la cause directe des décès.
Alors, faut-il bannir totalement les aliments transformés ?
Pas nécessairement. “Nous devons mieux identifier les aspects des aliments ultra-transformés qui entraînent ces risques pour la santé“, souligne Erikka Loftfield, chercheuse au National Cancer Institute et principale auteure de l’étude.
L’important est de rester critique face à son alimentation.
- Privilégier les aliments bruts et peu transformés (fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes…).
- Limiter sa consommation de produits industriels, notamment ceux riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sel.
- Lire attentivement les étiquettes et se renseigner sur la composition des aliments.
Cette nouvelle étude est un rappel à l’ordre. Elle souligne l’importance d’une alimentation saine et équilibrée pour préserver sa santé et vivre plus longtemps. Alors, on prend soin de soi et on mise sur le naturel !
Source : Santé Log.
Passionnée par les questions de santé, de nutrition et de bien-être depuis son plus jeune âge, Irène a très vite su que sa voie serait d’écrire et de partager ses connaissances. Après des études en journalisme scientifique, elle a entamé sa carrière en freelance, collaborant avec divers magazines spécialisés.
Adepte d’un mode de vie équilibré, Irène n’hésite pas à partager ses expériences personnelles, conviant ses lecteurs à adopter des habitudes saines au quotidien. Son enthousiasme et sa bienveillance transparaissent dans chacun de ses écrits, où se mêlent conseils avisés et touche d’humour. Aujourd’hui rédactrice indépendante, elle collabore avec les plus grands titres de presse féminine et familiale. Son prochain défi ? L’écriture d’un livre de vulgarisation sur l’alimentation anti-âge, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.
