SantéTendances Actuelles

J’ai arrêté de fumer grâce à cette activité insolite ! Le témoignage de 2 anciens fumeurs

Chaque 31 mai, on célèbre la Journée Mondiale sans tabac sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé. À cette occasion, on vous invite à découvrir les témoignages de 2 personnes qui ont arrêté de fumer en pratiquant une activité insolite. Il n’est jamais trop tard pour prendre la bonne décision.

“J’ai troqué mes cigarettes contre… des abeilles !”, Jullian, 37 ans

Qui aurait cru que des petites bêtes volantes à rayures jaunes et noires allaient me libérer d’une addiction qui me rongeait depuis des années ? Pas moi, en tout cas. Pourtant, c’est bien grâce à l’apiculture que j’ai enfin réussi à dire adieu à la cigarette, après d’innombrables tentatives infructueuses.

Tout a commencé par un cadeau original : un stage d’initiation à l’apiculture. Au début, j’étais sceptique. Moi, les abeilles ? J’avais plutôt tendance à les fuir ! Mais j’ai vite été fasciné par ces créatures étonnantes, leur organisation millimétrée, leur rôle essentiel dans la nature.

Et puis, il y avait cette règle d’or : interdiction de fumer à proximité des ruches. La fumée stresse les abeilles, les rend agressives. Du coup, pendant des heures, j’étais obligé de résister à l’appel de la nicotine. Au début, c’était difficile. Mais petit à petit, j’ai réalisé que je prenais plaisir à ces moments “détox”, à respirer l’air pur et à me concentrer sur autre chose que mes envies.

L’apiculture est devenue une véritable thérapie. M’occuper des ruches, récolter le miel, observer le ballet incessant des abeilles… Tout cela me demandait une attention totale, me vidait la tête et me procurait un sentiment de satisfaction incroyable. J’avais trouvé un exutoire sain et gratifiant à mon addiction.

Aujourd’hui, cela fait deux ans que j’ai arrêté de fumer. Et je suis convaincu que je le dois en grande partie à mes amies les abeilles. Elles m’ont appris la patience, la persévérance et surtout, elles m’ont montré qu’il existe des plaisirs bien plus grands que celui de fumer.

“Le chant choral a fait taire ma voix de fumeuse”, Ingrid, 45 ans

J’ai toujours adoré chanter, mais la cigarette avait fini par transformer ma voix en un râle rauque et désagréable. J’avais honte, je m’isolais, et bien sûr, je continuais à fumer en cachette, enfermée dans un cercle vicieux.

Puis, un jour, j’ai franchi le pas et je me suis inscrite à une chorale. J’étais terrifiée à l’idée que les autres découvrent mon secret honteux : une fumeuse au milieu de tous ces diaphragmes impeccables ! Mais l’accueil a été bienveillant, et la passion du chant a rapidement pris le dessus sur mes craintes.

Chanter en choeur, c’est vibrer à l’unisson, respirer ensemble, créer une harmonie collective. C’est impossible de fumer et de chanter en même temps, et je me suis surprise à attendre avec impatience la fin de chaque répétition pour allumer une cigarette. Sauf qu’au fil des semaines, l’envie s’est estompée.

Ma voix, libérée du tabac, a progressivement retrouvé sa clarté et sa puissance. J’ai pris confiance en moi, je me suis fait de nouveaux amis, et surtout, j’ai réalisé que j’avais bien plus de souffle et d’énergie sans cigarettes. Le chant choral était devenu ma bouffée d’oxygène, bien plus puissante qu’une simple bouffée de fumée.

Aujourd’hui, je suis fière de dire que je suis une ancienne fumeuse… et une choriste passionnée !

Ingrid et son groupe de chorale.

Vous aussi vous avez arrêté de fumer grâce à une activité originale ou inattendue ? N’hésitez pas à partager votre expérience !

Donnez votre avis !

Cliquez sur une étoile pour l'évaluer !

Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes 0

Aucun vote pour l'instant ! Soyez le premier à évaluer cet article.

Comme vous avez trouvé cet article utile...

Suivez-nous sur les médias sociaux !