Ce complément alimentaire pourrait réduire l’agressivité de de 30 % selon une étude récente

Imaginez un monde où la colère se dissipe grâce à une simple gélule, où les conflits se règlent par une cure de vitamines plutôt que par des cris et des disputes. Utopie ? Peut-être pas complètement. Une étude menée par l’Université de Pennsylvanie sème le trouble et ouvre un champ des possibles pour le moins intrigant. Et si un complément alimentaire à base d’oméga-3 pouvait réellement réduire l’agressivité de 30 % ?

L’idée d’une solution miracle pour calmer les esprits n’est pas nouvelle.

Souvenez-vous de vos grands-parents vantant les mérites de l’huile de foie de morue, ce remède miracle aux multiples vertus, dont celle, supposée, de calmer les enfants turbulents. Si l’odeur et le goût de ce breuvage ont de quoi faire fuir les plus téméraires, il se pourrait bien que nos aïeux aient touché du doigt une réalité scientifique.

L’étude américaine, publiée dans la revue sciencedirect.com, s’est penchée sur les effets des oméga-3 sur le comportement humain. En analysant 29 essais cliniques, les chercheurs ont constaté une diminution significative de l’agressivité chez les participants ayant reçu une supplémentation en oméga-3, et ce, quel que soit leur âge ou leur sexe.

Adrian Raine, neurocriminologue à la tête de l’étude, se montre enthousiaste : “Le moment est venu de prendre au sérieux la supplémentation en oméga-3 pour réduire l’agressivité, que ce soit dans la vie quotidienne, en milieu médical ou même dans le système judiciaire.” Imaginez un instant l’impact d’une telle découverte sur le monde carcéral, souvent théâtre de violences.

Bien sûr, il ne s’agit pas de crier victoire trop vite. Les oméga-3 ne sont pas une baguette magique et d’autres facteurs entrent en jeu dans les comportements agressifs. Cependant, les résultats de l’étude sont encourageants et font écho à des observations antérieures. En 2001, le Dr Joseph Hibbeln avait déjà mis en évidence une corrélation entre la consommation importante de poisson, riche en oméga-3, et un taux d’homicides plus faible.

Anecdotes :

• Saviez-vous que l’huile de foie de morue était autrefois distribuée dans les écoles ? Et ce, pour lutter contre les carences en vitamine D ? On imagine la tête des enfants !
• Certains pays, comme le Japon, ont une consommation d’oméga-3 bien supérieure à la moyenne mondiale. Coïncidence ?
• Et si on remplaçait les barres chocolatées des distributeurs automatiques par des gélules d’oméga-3 ? On pourrait observer des changements intéressants dans les couloirs des entreprises…

Alors, prêts à troquer les disputes explosives contre une cure de poissons gras et de compléments alimentaires ? Si l‘idée d’une société plus apaisée grâce à une alimentation enrichie en oméga-3 peut prêter à sourire, elle soulève des questions fascinantes sur le lien entre notre alimentation et notre comportement. En attendant d’en savoir plus, on peut toujours s’inspirer de nos grands-parents… Et ajouter une cuillère d’huile de foie de morue à notre alimentation.

Irène G.

Passionnée par les questions de santé, de nutrition et de bien-être depuis son plus jeune âge, Irène a très vite su que sa voie serait d’écrire et de partager ses connaissances. Après des études en journalisme scientifique, elle a entamé sa carrière en freelance, collaborant avec divers magazines spécialisés.

Adepte d’un mode de vie équilibré, Irène n’hésite pas à partager ses expériences personnelles, conviant ses lecteurs à adopter des habitudes saines au quotidien. Son enthousiasme et sa bienveillance transparaissent dans chacun de ses écrits, où se mêlent conseils avisés et touche d’humour. Aujourd’hui rédactrice indépendante, elle collabore avec les plus grands titres de presse féminine et familiale. Son prochain défi ? L’écriture d’un livre de vulgarisation sur l’alimentation anti-âge, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.