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Union européenne : nouvelles normes d’étiquetage transparent pour des aliments plus sains

En 2024, l’Union européenne, à travers la Commission, a franchi un pas significatif vers une meilleure régulation des produits alimentaires. Un accord politique a récemment révisé les normes de commercialisation pour le miel, les jus de fruits, les confitures et le lait. Avec le soutien du Parlement européen et du Conseil, cet accord promet d’introduire des modifications importantes pour assurer une plus grande transparence et une meilleure qualité des produits. On vous explique ce que ces normes signifient concrètement pour vous.

Des étiquetages plus clairs et de meilleures normes de qualité

La révision des directives, connues sous le nom de “directives petit-déjeuner“, établit des règles plus strictes pour les produits alimentaires essentiels. Plus précisément, elles concernent :

  • la composition des produits,
  • les dénominations de vente,
  • l’étiquetage
  • la présentation.

L’objectif est de garantir leur libre circulation au sein du marché de l’Union européenne et d’aider les consommateurs à faire des choix plus éclairés.

En actualisant nos normes de commercialisation, nous avons non seulement renforcé nos règles existantes, mais aussi amélioré la production européenne et les avantages pour les consommateurs. Notre engagement en faveur d’un étiquetage plus clair de l’origine, d’une teneur réduite en sucres et d’une teneur accrue en fruits reflète notre engagement à promouvoir des choix éclairés. Grâce aux nouvelles règles, nous pouvons limiter les pratiques frauduleuses et mettre en place une chaîne alimentaire plus transparente au bénéfice des producteurs européens. Janusz Wojciechowski, commissaire à l’agriculture.

Une origine transparente pour le miel

Parmi les principales modifications, des règles plus strictes s’appliqueront à l’étiquetage du miel. Notamment l’obligation d’indiquer l’origine des mélanges de miel par ordre décroissant et la part en pourcentage de chaque origine. Cette mesure vise à limiter les pratiques frauduleuses et à augmenter la transparence pour les consommateurs.

Moins de sucre dans les jus de fruits

Dans le secteur des jus de fruits, l’accord introduit trois nouvelles catégories pour répondre aux demandes des consommateurs soucieux de leur consommation de sucre :

  • jus à teneur réduite en sucres,
  • jus concentré à teneur réduite en sucres,
  • jus à base de concentré à teneur réduite en sucres.

Ces nouvelles options permettront aux consommateurs de choisir des produits contenant au moins 30 % de sucres en moins, une initiative saluée par les professionnels de la santé.

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Une amélioration de la qualité des confitures

Les nouvelles règles de l’Union européenne augmentent également la teneur minimale en fruits requise pour les confitures et les confitures extra. Elle passe respectivement de 350 à 450 grammes et de 450 à 500 grammes par kilo. Cette modification vise à améliorer la qualité des confitures disponibles sur le marché tout en réduisant leur teneur en sucre.

La simplification de l’étiquetage du lait

Pour le lait, l’accord simplifie la distinction entre le lait évaporé et le lait condensé. Il aligne ainsi les normes européennes sur celles du Codex Alimentarius, une Commission créée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sa mission est de protéger la santé des consommateurs et de promouvoir des pratiques loyales en matière de commerce de denrées alimentaires. De plus, le lait déshydraté sans lactose sera également autorisé, offrant plus d’options aux consommateurs intolérants au lactose.

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Quelles perspectives ?

Les colégislateurs doivent maintenant approuver formellement cet accord. Une fois en vigueur, les États membres auront 18 mois pour transposer ces directives en droit national. Une période additionnelle de six mois sera accordée avant leur application effective. Cet accord est un témoignage de l’engagement de l’Union européenne à maintenir des standards élevés de qualité des produits. L’objectif : protéger ainsi les consommateurs tout en facilitant les échanges internationaux. Et ce, conformément aux objectifs de développement durable et à la stratégie “de la ferme à la table”.

Ces changements marquent une avancée significative dans la politique alimentaire européenne. Ils visent à garantir que les normes de commercialisation continuent de promouvoir des produits durables et de haute qualité, tout en répondant aux besoins changeants des consommateurs et des producteurs.

Source : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_563

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