La fièvre d’Oropouche : une menace pour les voyageurs en provenance d’Amérique du Sud et des Caraïbes ?
Alors que l’on pense souvent à la dengue ou au Zika, une autre maladie transmise par les moustiques fait parler d’elle : la fièvre d’Oropouche. Si elle sévit principalement en Amérique du Sud, l’Europe enregistre ses premiers cas importés, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires.
Depuis janvier 2024, plus de 8 000 cas de fièvre d’Oropouche ont été recensés en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Plus inquiétant encore, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a récemment signalé 19 cas importés en Europe, tous liés à des voyages à Cuba ou au Brésil.
Mais qu’est-ce que la fièvre d’Oropouche et quels sont les risques pour les voyageurs ?
Cette maladie virale est transmise par la piqûre de moustiques infectés, principalement Culicoides paraensis, mais aussi d’autres espèces. Les symptômes, qui apparaissent généralement entre 3 et 8 jours après la piqûre, ressemblent à ceux de la grippe ou de la dengue :
- Forte fièvre soudaine
- Maux de tête intenses
- Douleurs musculaires et articulaires
- Nausées et vomissements
- Frissons
- Sensibilité à la lumière
- Douleurs derrière les yeux
- Dans certains cas, une éruption cutanée peut également apparaître.
Si la fièvre d’Oropouche est rarement mortelle, elle peut entraîner des complications graves, notamment des atteintes neurologiques. Deux décès ont d’ailleurs été récemment imputés à la maladie au Brésil.
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Comment se protéger de la fièvre d’Oropouche ?
Il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement spécifique contre la fièvre d’Oropouche. La prévention reste donc la meilleure arme pour se protéger.
Si vous voyagez dans une zone à risque, voici quelques précautions à prendre :
- Portez des vêtements longs et amples de couleur claire pour vous protéger des piqûres de moustiques.
- Utilisez des répulsifs anti-moustiques efficaces, contenant du DEET ou de l’icaridine, sur les parties découvertes de votre corps.
- Dormez sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide, surtout si vous êtes logé dans un endroit non climatisé.
- Éliminez les eaux stagnantes autour de votre logement, car elles constituent des lieux de reproduction idéaux pour les moustiques.
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Que faire en cas de symptômes ?
Si vous présentez des symptômes évocateurs de la fièvre d’Oropouche après un voyage dans une zone à risque, consultez immédiatement un médecin. Un diagnostic précoce permettra de mettre en place un traitement symptomatique et d’éviter la survenue de complications.
Vous l’aurez compris, la fièvre d’Oropouche représente donc une menace potentielle pour les voyageurs se rendant en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. En l’absence de vaccin, la prévention reste essentielle. En suivant les recommandations sanitaires et en adoptant les bons gestes, vous réduirez considérablement les risques de contracter cette maladie.
Source : Gouvernement du Canada.
Passionnée par les questions de santé, de nutrition et de bien-être depuis son plus jeune âge, Irène a très vite su que sa voie serait d’écrire et de partager ses connaissances. Après des études en journalisme scientifique, elle a entamé sa carrière en freelance, collaborant avec divers magazines spécialisés.
Adepte d’un mode de vie équilibré, Irène n’hésite pas à partager ses expériences personnelles, conviant ses lecteurs à adopter des habitudes saines au quotidien. Son enthousiasme et sa bienveillance transparaissent dans chacun de ses écrits, où se mêlent conseils avisés et touche d’humour. Aujourd’hui rédactrice indépendante, elle collabore avec les plus grands titres de presse féminine et familiale. Son prochain défi ? L’écriture d’un livre de vulgarisation sur l’alimentation anti-âge, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.
